Adentis possède l’agrément Crédit Impôt Recherche (CIR) depuis 2007 et vient de le renouveler pour la période 2016/2020. Le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) nous permet d’intervenir sur des projets de R&D innovants basés sur les nouvelles technologies.

Snowmark

L’innovation SnowMark concerne un nouveau système de Fingerprint et/ou Watermark :
Cette technologie de tatouage numérique permet d’inscrire des Informations invisibles sur des images fixes ou animées (signal vidéo) pour en connaître l’origine (auteur/propriétaire). Le procédé est breveté en France et à l’international.
Les atouts de la technologie :
- Travail directement sur l’image et possibilité de marquage aléatoire
- Création d’un signal ayant une modulation à étalement de spectre à partir des bits d’information de la marque.
- Marquage à la volée
- Technologie ne nécessitant pas de banque de données comparative.
SnowMark est une technologie générique qui vise à tatouer des images ou flux d’images avec quatre principales caractéristiques :
- Invisibilité et furtivité du marquage
- Robustesse de la marque (excellente résistance aux traitements que peut subir l’image)
- Quantité d’information véhiculée par l’image
- Multi-application de bout en bout (marques multiples et superposables).
L’insertion comme l’extraction de la marque peuvent se faire à tous les niveaux de la chaîne de diffusion et de réception du signal (image ou vidéo).
Le projet SnowMark a reçu le soutien de l’OSEO.
Publication de deux brevets, N°2875090 et N°0601250)
Les prototypes développés au sein du Laboratoire permettent de marquer et d’extraire la marque à la volée (en temps réel) dans un flux vidéo.
Démonstrateurs réalisés :
- Recherche de copies illégales de film par identification d’utilisateur pour ORANGE : Fingerprint de Vidéo On Demand
- Lutte contre les réseaux pédophiles pour le STRJD, Division de lutte contre la cybercriminalité, Département de répression des atteintes aux mineurs sur Internet (RAMI) de la Gendarmerie Nationale
Domaines d’application :
- Canal de transmission d’informations cachées, Insertion de métadonnées, indexation
- L’authentification de source, Le contrôle d’accès
- Protection de contenu Images / Vidéo, le Copyright, les droits d’auteurs
- Surveillance de Site sensible
- Station de Contrôle de Diffusion

RECONNAISSANCE D’IMAGE

Dans le cadre de la maintenance des tableaux TGBT dans les anciennes maisons, les REX sur ces interventions indiquent des travaux fastidieux. En effet, dans ce cas de figure on ne dispose généralement pas des schémas originaux… La méthode déployée est donc bien souvent empirique, elle nécessite 1 à 2 personnes durant plusieurs semaines pour d’abord refaire un schéma électrique, puis ensuite approvisionner et changer l’ensemble du système.
L’idée développée à travers le projet ORATE est d’automatiser une grande partie de ce processus à l’aide d’un outil spécifique développé pour l’occasion.
Cet outil se présente comme une application Ipad permettant de :
• prendre une photo du tableau électrique
• réaliser une identification des composants (opération manuelle dans un premier temps pour le POC, mais un traitement automatique de l’image est envisagé dans la suite du projet).
• caractériser les composants et les interconnexions (directement sur l’iPad, par indication des points de liaison)
• établir la matrice équipotentielle qui détaille les connexions entre les différents composants (format tableur).
La matrice équipotentielle peut ensuite être livrée à un électricien (Bureau d’Etude Schneider) pour être « traduite » sous forme de schéma électrique.
L’ensemble de ces opérations permet de disposer d’un schéma électrique à jour en 2 jours.

Journal TV Nouvelle Génération

Adentis est intervenue dans le cadre d’un projet de création d’un studio nouvelle génération pour le journal télévisé. Ce studio devait pouvoir allier les principes de la réalité virtuelle et la réalité augmentée avec l’interaction physique du présentateur. L’étude menée a permis de cerner les technologies susceptibles d’améliorer les interactions entre un présentateur et son environnement.
L’intérêt de ce projet est d’amener des nouvelles technologies sur le plateau afin que l’intervenant gagne en gestion et en liberté dans sa présentation. Le but est avant tout de briser la linéarité du programme, mais également de corréler les éléments réels et virtuels pour rester crédible face aux téléspectateurs.
Etapes du projet :
- Compréhension et analyse des besoins avec les directeurs technique et artistique.
- Etat de l’art.
- Rapport sur la veille technologique, listant un bon nombre de technologies en accord avec le projet.
- Apport des technologies lors des présentations.
- Etude de la faisabilité, de la fiabilité et de l’implémentation des technologies principales.
- Analyse des contraintes.
- Contact avec les fournisseurs/sociétés et bilan des coûts.
Les principales technologies sont :
Les dalles tactiles Displax fonctionnant selon le principe du capacitif projeté. Invisible à l’œil nu, elles permettent une gestion de la présentation non intrusive pour le présentateur et pour le téléspectateur.
La Kinect ou le RadarTOUCH pour obtenir des informations sur la position du présentateur sur son plateau, en 2D ou en 3D, permettant ainsi la coexistence réelle et virtuelle, ainsi que l’activation de séquences selon le placement de l’intervenant.
Un device connecté comme la surface pro 3 de Microsoft, permettant de gérer les affichages de la présentation, tout en procurant un support contenant des informations pour le présentateur. L’avantage d’un tel device est sa technologie Wifi Direct, permettant notamment le partage d’écran sans fil.
La reconnaissance de geste avec des capteurs comme le Leap Motion pour une grande précision des mouvements des mains, ou la Kinect pour le tracking complet du corps.
Une nouvelle IHM en reprenant le principe du serveur de vidéo à la demande Cisco Videoscape Snowflake, permettant de gérer la présentation depuis le device.
Le tracking du regard avec des capteurs courte portée comme tobii eyeX ou plus longue portée avec Kinect, afin d’activer des séquences avec ses yeux.

Développement Lifi

Le Li-Fi (ou Light Fidelity) est une technologie de communication sans fil basée sur l’utilisation de la lumière visible comprise entre la radiation (480 nm de longueur d’onde, soit 670 THz) (perçue bleue) et la radiation (650 nm, soit 460 THz) (perçue rouge). Alors que le WiFi utilise une partie radio du spectre électromagnétique hors du spectre visible, le Li-Fi utilise la partie visible (optique) du spectre électromagnétique. Le principe du Li-Fi repose sur le codage et l’envoi de données via la modulation d’amplitude des sources de lumière (scintillation imperceptible à l’œil), selon un protocole bien défini et standardisé.
Cette technologie a connu des avancées technologiques importantes au cours de ces dernières années, et permet aujourd’hui d’envisager des applications inédites. Alors qu’en 2012, elle ne permettait qu’une liaison descendante bas-débit, on commence aujourd’hui à voir émerger des technologies permettant de l’insérer dans un réseau internet haut débit.
Le programme NATel regroupe plusieurs initiatives de la société ADENTIS afin de développer des applications basées sur ces nouvelles technologies qui offrent des avantages intrinsèques (absence d’interférences avec les ondes radio, cloisonnement, économe en énergie…).
On distinguera toutefois les technologies Li-Fi « Tag » (transportant des informations simples descendantes) et Li-Fi « net » (capable d’assurer des liaisons réseau).
Ainsi au cours de l’exercice 2016, plusieurs projets de complexité croissante ont été développés :
Application « GPS métro » : en partenariat avec la RATP, cette expérience vise à étudier la faisabilité d’un « GPS indoor » dans les couloirs du métro afin notamment de se repérer à l’intérieur des échangeurs. Cette application est basée sur l’installation de lampes Li-Fi « tag » dans les couloirs du métro.
Application « infos voyageurs » : menée en partenariat avec KEOLIS, cette expérimentation vise à établir la faisabilité (via du Li-Fi tag dans un premier temps, puis du Li-Fi Net) de diffuser des informations dans un bus. Grâce aux signaux des lampes, les essais ont porté sur : la diffusion d’information sur le parcours du bus (position sur la carte), le prochain arrêt, les commerces de proximité…
Application pilote « musées/expositions » : dans le cadre d’un partenariat mené avec la mairie de la Ferté Loupière, les développements ont porté sur une application (Android) permettant de déclencher la diffusion de contenu (photos, sons) lors de la visite d’une église. Le contenu est sélectionné automatiquement en fonction de la position dans l’église (par identification du spot de lumière éclairant sur les différentes œuvres). Cette solution (disponible uniquement sous Android à ce jour) présente une alternative intéressante dans le cadre d’applications « culturelles » pour un coût restant maîtrisé (application « gratuite », architecture simple, techno Li-Fi open source, smartphone apporté par le client, équipement Li-Fi « tag » peu onéreux et facile à mettre en œuvre).
Application « Retail » : il s’agit de l’application la plus complexe envisagée. Cette dernière consiste à géolocaliser l’usager via la technologie Li-Fi, ainsi que les produits de la liste de course à l’intérieur du magasin afin de proposer un itinéraire « optimisé » à l’usager. Par ailleurs, ce projet comporte d’autres aspects comme le recueil de données sur les flux à l’intérieur du magasin en temps-réel (ex. : installation de lampes en entrée et sortie de caisse pour mesurer le temps de passage). L’analyse, liée à du Big Data, permet d’optimiser le temps de passage en caisse ou les surfaces de certains rayons en fonction du calendrier de l’année.

Détection de rails cassés

Face à l’augmentation de la fréquence et le nombre des voyages, les infrastructures se retrouvent confrontées à des sollicitations de plus en plus importantes. Dans ce contexte, le rail est le composant le plus exposé à la fatigue et à l’usure. Une rupture de rail peut engendrer des risques sur la sécurité des personnes, la perturbation du trafic ferroviaire ainsi que la congestion du réseau. Les enjeux sont importants afin de respecter cette contrainte.
Dans ce cadre, le projet présomption de détection de rails cassés vise le développement d’une solution électronique innovante et fiable permettant la détection d’un défaut sur les voies et d’alerter le centre de contrôle au niveau des gares afin qu’ils prennent les précautions nécessaires pour la sécurité des biens et des personnes.
Le projet a pour objet en première partie, la conception et la simulation de deux solutions électroniques basées sur deux technologies différentes, multiplieurs analogiques et multiplieur en anneau, pour la vérification de l’état d’un rail d’une longueur de 6 Km. Ensuite la deuxième partie a été la réalisation des cartes d’émission et de réception des signaux sur les rails. Des essais et des tests sur le site de Moulin Neuf ont été effectués afin d’analyser les caractéristiques de la solution électronique face à un défaut de rails fictifs d’une longueur de 2,8 Km. La dernière partie du projet consiste à concevoir un système électronique qui permet d’émettre un signal d’une fréquence de 16Hz à partir d’une source 220V 50Hz afin d’augmenter la portabilité du signal à 10 Km au lieu de 6 Km.
L’objectif de ce projet mené en partenariat avec la SNCF vise une diminution importante des accidents dus à des ruptures de rails afin de garantir la sécurité des voyageurs et des trains. De plus, le projet permet la détection et la localisation rapide d’un rail cassé ce qui permet d’augmenter le temps de disponibilité du réseau.

Cybersécurité

Principe :
- Dissimuler une information de contrôle dans l’information utile
- Doit résister à l’utilisation légitime de l’information utile
- Ne doit pas dénaturer l’information utile
- L’information de contrôle est extractible de l’information utile
(à des fins de contrôle) - Doit résister à l’utilisation illégitime de l’information utile
- La découverte de l’information de contrôle ne doit pas être triviale
- L’information de contrôle est indissociable de l’information utile
Dongles :
- Dispositif matériel amovible contenant le moyen de contrôle des droits d’utilisation de l’utilisateur.
- Crypto processeur et mémoire embarquée sur une clé USB.
Avantages :
- Le dispositif constitue un espace de sécurité sûr car très coûteux à casser.
- Simple d’emploi, peu d’effets indésirables pour l’utilisateur.
- Dissocie la protection et les règles d’utilisation : plusieurs utilisateurs avec différents droits pour une seule action de protection possible.
Inconvénients :
- Logistique : Nécessité de distribuer un dispositif à chaque utilisateur.
- Le recours à une quelconque technique de chiffrement est requis dès qu’une information doit rester secrète.
- Signature numérique pour identification unique de données numérique.
- L’information de contrôle est une information qui doit rester secrète.
Exemple d’application Skype :
Chiffrement du protocole de communication
Chiffrement du binaire lui-même
- Préservation de la confidentialité des communications
- Rétro ingénierie très coûteuse, donc protection de l’infrastructure
de communication virtuelle contre des usages tiers.
Altérer le message utile pour y dissimuler un autre message
Pas de différence perceptible dans le message utile avant et après dissimulation.
L’information dissimulée peut être restituée à partir du message utile traité.
Applicable à toute donnée « interprétée(*) »
Image, vidéo (ex : Watermark par altération de couleurs de façon imperceptible à l’œil), Code binaire (insertion de code sans effet mais dont la présence code une information)
(*)information qui n’est pas signifiante sous sa forme brute. Exemple un fichier binaire qui représente une image qui sera signifiante seulement lorsqu’un programme adéquat permet réalisera l’affichage après décodage de l’information brute que constitue le fichier binaire
Protections hybrides :
- Multiplier des moyens de protections complémentaires.
- Protéger l’intégralité de la chaîne de traitement, du matériel au logiciel en passant par les protocoles et les données.
Ex : Le « trou analogique » dans le cas d’œuvres musicales. Les dispositifs de protection contre la copie sont contournables par un simple enregistreur (numérique ou non) branché sur la sortie casque de l’amplificateur.

Au doigt et à l’oeil

Le projet Au Doigt & à l’Oeil (AD&O) est un projet dont l’objet est l’amélioration de l’ergonomie de la communication entre une machine dotée d’un écran de visualisation et un être humain.
Son originalité est d’être basée sur la gestuelle naturelle de l’homme. Il permet l’adaptation de la machine à l’homme et non l’inverse. Le principe de cette interface est un système de capture du geste composé d’une partie fixe s’interfaçant avec un équipement comme par exemple un décodeur de télévision numérique ou un téléviseur grand écran et d’une partie mobile se portant au doigt, permettant d’utiliser la gestuelle comme moyen d’interaction avec l’équipement.
Dépôt de Brevet n° 0309084 sur « Procédé et système de commande gestuelle d’un appareil »
Deux démonstrateurs ont été réalisés sur la base d’une cible équipée d’un accéléromètre deux axes, d’un magnétomètre et d’une centrale inertielle trois axes :

Références












































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