Sea Bubbles : nouveaux tests sur la Seine pour ces taxis flottants du futur !

 

 

Près d’un an après les derniers tests sur la Seine, et alors que le projet semblait complètement à l’arrêt en France depuis six mois, les Sea Bubbles ont fait leur retour à Paris pour de nouveaux tests « dans le courant, vis-à-vis du trafic sur la Seine ».

Pour rappel, les Sea Bubbles sont des mini-taxis volants, non pas entre les immeubles comme dans le Cinquième Elément mais bel et bien sur la surface de l’eau. À terme, l’objectif est de proposer un moyen de transport 100% électrique, alternative aux réseaux déjà en place, afin notamment de désengorger le trafic dans les grandes villes.

Conçues par le navigateur Alain Thébault, ces petites bulles volant à la surface de l’eau découlent d’une autre de ses inventions réalisée avec l’aide de son mentor, le navigateur Eric Tabarly : l’Hydroptère.

Retour sur ce projet novateur dans notre article du jour sur le blog d’Adentis.

 

 

De l’Hydroptère aux Sea Bubbles

 

Alain Thébault est allé au bout du rêve de son mentor, le navigateur Eric Tabarly, initié par ce dernier en 1976 Ensemble, ils ont conçus l’Hydroptère. Un catamaran capable de voler à la surface de l’océan en se hissant à une hauteur de 5 ou 6 mètres au dessus de l’eau.

Une prouesse technique qui a permis à leur invention de défier les lois de la gravité et d’atteindre des records de vitesse dès 2008 en brisant le « mur du vent », dépassant ainsi la barre des 50 nœuds à la voile (soit un peu plus de 92 km/h).

Cet exploit a été rendu possible grâce aux « foils » développés par le navigateur et son équipe. Les foils sont des sortes d’arcs en fibre de verre qui, grâce à la vitesse, maintiennent le trimaran en carbone hors de l’eau.

 

Après une nouvelle tentative de record de vitesse ratée dans le pacifique en 2015, l’Hydroptère sera ensuite abandonné dans le port d’Hawaï, puis vendu par le port pour 20.000 $.

L’été suivant, les filles d’Alain Thébault lui lancent un nouveau défi : « se rendre utile ! ». C’est à dire permettre au plus grand nombre de profiter de ses inventions. De ce défi nait un nouveau projet : Sea Bubbles.

 

 

 

Des taxis électriques flottant sur l’eau et produisant « zéro bruit, zéro vague et zéro émission de carbone » !

 

Petites sœurs de l’Hydroptère, les Sea Bubbles matérialisent la rencontre improbable d’une fiat 500 et d’un hors-bord, capable de voler à la surface de l’eau, que ce soit sur les rivières et fleuves, mais aussi sur les côtes.

 

Des véhicules pouvant embarquer jusqu’à 4 personnes, destinés à « rendre aux urbains l’accès aux fleuves, lacs et rivières», le tout propulsé par un moteur 100% électrique.

Objectif pour le marin : vendre ses Sea Bubbles à des particuliers, mais surtout développer un service de transport à mi-chemin entre le taxi et la voiture en libre-service dans les grandes villes.

L’actuelle Maire de Paris, Anne Hidalgo, a été l’une des premières à soutenir le projet : « Je souhaiterais, si possible, que Paris soit la première capitale à tester les deux premiers prototypes de vos bulles volantes électriques sur la Seine, dès le printemps », écrivait-elle dans une lettre adressée au navigateur et datée du 13 novembre 2015.

Alors que des premiers tests ont été menés dans la capitale en juin 2017, le projet semblait avoir été stoppé net en France à cause de problèmes administratifs.

 

En cause, la vitesse de « vol » des premières versions qui permettaient d’atteindre les 50 km/h, alors que la réglementation impose une vitesse maximale autorisée sur la Seine de 12 km/h en centre-ville et de 18 km/h au-delà.

Après un hiver passé à Genève, où des tests ont été réalisés sur le lac Léman le 30 mars dernier, de nouveaux essais ont eu lieu il y a quelques jours sur la Seine à Paris.

 

 

Des tests dans les conditions de trafic fluvial !

 

 

Les Sea Bubbles ont fait leur grand retour à Paris il y a quelques jours, juste avant d’être présentés au salon VivaTech, qui se déroulera de jeudi à samedi prochain, et où ils seront proposés en précommande pour la première fois.

Cette nouvelle version respecte les limites de circulations imposées. Les arcs en fibre de verre (foils) et cette nouvelle vitesse, maintiennent le bateau jusqu’à 20 centimètres au-dessus de l’eau.

 

 

 

 

Vers des Sea Bubbles 100% autonomes ?

 

Si, pour le moment, la présence d’un pilote est requise, cela pourrait être rapidement différent. En effet, un mode pilote automatique est déjà en test sur les prototypes actuels et les Sea Bubbles pourraient bientôt se passer de pilotes.

En effet, le trafic fluvial est beaucoup plus facile à prévoir que le trafic routier dans des grandes villes comme Paris.

À terme, l’idée d’Alain Thébault est de pouvoir utiliser les Sea Bubbles comme des taxis fluviaux autonomes que les utilisateurs pourraient commander grâce à une application mobile, à l’instar des applis de VTC qui se multiplient depuis plusieurs années.

 

Si vous souhaitez suivre de plus près ce projet, rendez-vous sur le site de Sea Bubbles en cliquant ICI.

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